8]ANCE DU 23 DÉCEMBRE 1325
que celles dans lesquelles avait été réalisée mon expérience. Dans
d'autres expériences, faites en I909 et I9Io, j'ai pu, par des in-
jections intra-péritonéales d'un semblable extrait, réduire, sur
des Chiens diabétiques, la quantité de sucre éliminée par les
urines de I5 à 23 gr. p. I.ooo, c'est-à-dire de près d'un quart;
dans ces cas-là aussi, je n'avais pu injecter quc des doses trop
faibles d'extrait. D'ailleurs, pour obtenir des résultats dans les
conditions de ces expériences, il fallait évidemment renouveler
fréquernment les injections d'extrait afin de maintenir leur effet.
Et, faute d'une abondante réserve d'animaux pouvant fournir des
pancréas en vue de la préparation des extraits, j'ai été forcé de
renoncer à mes expériences.
Reste en effet cette question, d'ordre pratique, plus importante
encore polir l'application de la méthode au traitement du diabète
humain. Macleod s'est trouvé en face de la mnême difficulté. Il
semble l'avoir heureusement tournée, ayant réussi à obtenir des
extraits actifs, quoique provenant de pancréas d'animaux qui
n'ont subi aucune opération préalable. C'est une grande simpli-
fication.
BIOLOGES. CowPTer RaENPUs. - 19:2. T. LXXXVII. 9X